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Taux d’ovulation et survie prénatale chez la truie : aspects génétiques

Résumé

Cet article fait le point des connaissances actuelles sur la variabilité génétique du taux d’ovulation (TO) et de la survie embryonnaire (SE). Les 2 caractères présentent une forte étendue de variation entre races (8 à 10 ovules et 20 à 25 points de pourcentage pour TO et SE respectivement). Les effets d’hétérosis direct sont peu importants (2 à 3 % pour TO ; 1 à 2 % pour SE). Par contre, la survie embryonnaire présente un effet d’hétérosis maternel important (environ 8 %). L’héritabilité du taux d’ovulation est relativement élevée (0,30). Celle de la survie embryonnaire est moins bien connue, mais semble comparable ou légèrement supérieure à celle de la prolificité (environ 0,15). La corrélation génétique entre TO et SE est négative, les liaisons avec la prolificité étant par contre positives. Les quelques estimations disponibles ne permettent malheureusement pas de préciser l’importance de ces relations. Des liaisons avec le système majeur d’histocompatibilité et la présence de translocations réciproques ont par ailleurs été mises en évidence. D’autres sont suspectées avec le groupe sanguin H et le locus de la transferrine. Les possibilités d’utilisation de ces composantes pour l’amélioration génétique de la prolificité sont ensuite discutées. Des perspectives semblent exister, mais l’imprécision de nos connaissances sur la variabilité génétique de TO et SE et les problèmes de modélisation de la survie embryonnaire ne permettent pas, pour l’instant, de conclure.

Auteurs


J.P. BIDANEL

bidanel@inra.fr

Affiliation : INRA Station de Génétique quantitative et appliquée, 78350 Jouy-en Josas

Pays : France

Pièces jointes

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