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Faire marcher le poulet : pourquoi et comment

Résumé

La fréquence élevée de troubles locomoteurs d’origine multifactorielle pose un important problème de santé dans les élevages commerciaux de poulets de chair à croissance rapide. La forte incidence de ces anomalies de la démarche est en partie due à un manque d’activité physique. Plusieurs facteurs ont un effet sur l’activité des animaux. Le poids individuel pendant les trois premières semaines de vie est corrélé négativement à l’indice global d’activité : les poussins les plus légers semblent donc être les plus actifs. L’augmentation de l’hétérogénéité environnementale (barrières, jouets, sable, nouveaux objets) peut stimuler l’activité de façon temporaire, mais n’est pas suffisante en elle-même pour diminuer les boiteries. Introduire de la complexité dans le programme alimentaire (forme, horaire de distribution, composition) semble beaucoup plus efficace pour stimuler l’activité exploratoire des animaux, mais celle-ci est alors souvent associée à une légère réduction du poids. Les modifications d’activité induites permettent de diminuer les boiteries. Introduire des changements d’aliments stimule l’activité et semble être une voie intéressante de prévention des troubles locomoteurs.

Auteurs


D. BIZERAY

dorothee.bizeray@inra.fr

Affiliation : Institut Supérieur d’Agriculture de Beauvais, Rue Pierre Waguet, BP 30313, F-60026 Beauvais Cedex

Pays : France


J.M. FAURE

Affiliation : INRA, Station de Recherches Avicoles, F-37380 Nouzilly

Pays : France


C. LETERRIER

Affiliation : INRA, Station de Recherches Avicoles, F-37380 Nouzilly

Pays : France

Pièces jointes

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