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Adaptation des apports alimentaires aux variations journalières des besoins en calcium et phosphore de la poule
Publié : 28 février 1992
Résumé
Si on offre à une poule pondeuse une source de calcium alimentaire qu’elle puisse identifier (alimentation calcique séparée), elle consomme ce calcium de façon discontinue en relation avec la formation de la coquille de l’aeuf. Cette pratique réduit la mobilisation osseuse et accroît la solidité de la coquille dans la moitié des cas environ. L’effet est particulièrement net lorsque la température ambiante est élevée. Ceci permet également de réduire l’apport alimentaire de phosphore. Plus généralement, la quantité de coquille déposée sur l’oeuf apparaît comme inversement liée à la teneur en phosphore du plasma, à la fois à long terme et de façon instantanée. Il convient donc de limiter la teneur en phosphore assimilable de l’aliment à 0,28 % pour une production de 60 g oeuf/jour. L’apport de phosphore semble également pouvoir être modulé au cours de la journée : il doit alors être aussi faible que possible durant l’après-midi alors que l’apport de calcium doit être le plus élevé. Une dernière façon de diminuer le besoin en phosphore pourrait être l’utilisation de programmes d’éclairement fractionné aboutissant à une désynchronisation des ovipositions.
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