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Le comportement sexuel des caprins : contrôle hormonal et facteurs sociaux

Résumé

Chez les caprins, comme dans la plupart des espèces, l’expression du comportement sexuel dépend à la fois de facteurs internes notament le taux d’hormones stéroides, et externes. Chez le bouc, le niveau d’activité sexuelle fluctue au cours de l’année en liaison avec le taux de testostérone. Cependant, cette dépendance est plus limitée que dans d’autres espèces et peut être modulée par l’environnement social : présence d’un congénère, exposition régulière à des femelles réceptives, etc. Le comportement sexuel de la chèvre, comme celui de la brebis, dépend de la présence, cyclique, de progestérone et d’oestradiol. Le seuil de sensibilité à ces hormones est peu différent de celui des ovins. Comme chez les ovins, la progestérone possède à la fois un effet inhibiteur, à l’origine des traitements de synchronisation de l’oestrus, et un rôle facilitateur, celui-ci étant moins net que chez les ovins. Les chèvres comme les boucs sont très sensibles à l’effet de l’environnement social qui peut -être utilisé comme moyen de manipuler le cycle reproductif (effet mâle pendant la période d’anoestrus par exemple).

Auteurs


C. FABRE-NYS

fabre@tours.inra.fr

Affiliation : INRA/CNRS, PRMD, 37380 Nouzilly

Pays : France

Pièces jointes

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