Justifications éthiques des préoccupations concernant le bien-être animal
Résumé
Les animaux domestiques peuvent-ils faire l’objet d’un souci moral ? Pourquoi devrions-nous nous préoccuper de leur bien-être ? Depuis Jeremy Bentham, l’utilitarisme a étendu la considération morale à tous les êtres sensibles. Cette tradition comporte aussi bien des versions radicales (comme celle de Peter Singer, avec sa thèse de la libération animale) que des acceptions plus modérées (comme les différentes façons de prendre en compte le bien-être des animaux).
Dans les recherches qui le concernent, le bien-être animal est défini de trois façons différentes : i) l’absence de mortalité et de morbidité ; ii) l’absence de stress ; iii) la possibilité d’exprimer les comportements naturels de l’espèce. Si les deux premières définitions conduisent à négliger l’intégrité des animaux, la troisième présente l’avantage d’en tenir compte et de prendre en considération les besoins et les comportements sociaux des animaux d’élevage.
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