La reconnaissance sociale chez les mammifères : mécanismes et bases sensorielles impliquées
Résumé
La reconnaissance sociale tient une grande place dans les interactions entre individus et donc dans l’organisation en société. La reconnaissance des individus apparentés ou non a suscité depuis les années 80 de nombreuses études portant sur les avantages adaptatifs ainsi que sur les mécanismes et bases sensorielles sur lesquels elle est basée. Ces travaux ont révélé que la reconnaissance sociale est un processus complexe et non rigide très largement répandu chez les Vertébrés. Elle peut en effet reposer sur différents mécanismes et bases sensorielles non mutuellement exclusifs et être influencée par divers facteurs. La familiarisation est le mécanisme fondamental de la reconnaissance. Elle permet l’apprentissage d’indices phénotypiques provenant des congénères ou de soi. Les apparentés de ces individus familiers peuvent également être reconnus du fait de leurs ressemblances avec ces derniers. Les indices phénotypiques qui servent de base à la reconnaissance peuvent appartenir à différentes modalités sensorielles comme l’olfaction, la vision ou l’audition et être modelés par le génome et l’environnement. De façon générale l’étude de la reconnaissance sociale permet d’avoir une meilleure connaissance du monde cognitif des animaux.
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