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Phosphore phytique et phytases dans l’alimentation des volailles
Publié : 10 décembre 1989
Résumé
L’acide phytique et ses sels sont les phosphoglucides les plus répandus dans les graines. Leur digestibilité dépend à la fois de leur solubilité et de l’activité des phytases présentes, particulièrement élevée pour le blé, le seigle et l’orge. La disponibilité du phosphore de ces trois graines pour la minéralisation osseuse des volailles est toujours supérieure à 50 % alors qu’elle est inférieure à 20 % dans le cas du maïs et du tourteau de soja. La prise en compte de ces valeurs réelles (en substitution de la valeur moyenne de 30 % jadis retenue) permet de réduire considérablement l’incorporation de phosphates minéraux dans les aliments pour volailles et même de la supprimer totalement pour les poules pondeuses. Il est cependant possible que le phosphore phytique ait une efficacité un peu plus faible pour l’accrétion osseuse que pour le gain de poids des animaux. Des phytases exogènes (fongiques notamment) ajoutées à l’aliment composé, permettent une hydrolyse intestinale des phytates chez le poulet. La fermentation des graines augmente également la disponibilité du phosphore phytique alors que l’effet de la granulation à la vapeur n’est pas encore clairement établi.
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