Des truies et des vitamines
Résumé
Le manque et/ou la vétusté de l’information sur les vitamines chez la truie reproductrice est en décalage avec la sophistication des techniques d’élevage et des progrès génétiques considérables des performances de reproduction au cours des dernières décennies chez ces animaux. De plus, l’information disponible selon les vitamines est hétérogène. Tout cela est à l’origine d’un empirisme qui est bien illustré par la variabilité considérable des recommandations de différents organismes privés ou publics. Il ne s’agit plus, aujourd’hui, de prévenir les carences en vitamines dont le risque est nul en production animale mais plutôt de déterminer les niveaux optima pour la productivité des élevages. C’est un défi pour les prochaines années d’autant plus grand que les critères de productivité des élevages d’aujourd’hui sont en constante évolution, bien au-delà de la seule prolificité (survie, vigueur et robustesse des porcelets). Le rôle de certaines vitamines vis-à-vis de l’immunologie de la reproduction, la capacité antioxydante et la compétence immunitaire pourra contribuer à l’amélioration de ces nouveaux critères des performances de reproduction. En outre, il ne faut pas négliger la perception publique généralement positive envers les suppléments vitaminiques.
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